Visite de Melissa Depraetere (Vooruit) à l'entreprise textile Lano : des textiles innovants, durables et de haute qualité
Infos entreprises du 09/02/20249 février 2024 – Melissa Depraetere, présidente de Vooruit, a visité, sur invitation de Fedustria, l’entreprise Lano, fabricant de moquettes en lés, de carpettes et de gazon artificiel. C'était l'occasion pour la présidente de Vooruit de faire plus ample connaissance avec le secteur textile, et plus particulièrement le secteur du tapis. Comme toutes les industries actives dans les matériaux de construction, ce marché est actuellement sous pression. Mais des entreprises comme Lano montrent qu'en se concentrant sur des produits durables et de qualité, le secteur a encore un bel avenir devant lui.
Le secteur textile est un acteur important en Flandre, en particulier en Flandre occidentale, et constitue une grande partie de notre patrimoine économique flamand. Les textiles d'intérieur représentent 40 % du marché, la plus grande part revenant aux tapis. Comme la plupart des membres de Fedustria, les entreprises opérant dans ce segment sont fortement orientées vers l'exportation. Notre savoir-faire est par conséquent connu et reconnu au niveau international.
Des flexijobs pour les retraités : une solution pour la rétention des connaissances
En Belgique, le secteur textile emploie actuellement 18.500 travailleurs. Dans les années à venir, quelque 400 à 500 personnes prendront leur retraite et il reste extrêmement difficile de trouver des travailleurs qualifiés. En effet, il ne reste plus qu'une seule école en Flandre où l'on peut suivre une formation textile en enseignement secondaire (PTI à Courtrai). C'est pourquoi Fedustria plaide depuis longtemps pour l'introduction spécifique des flexijobs pour les retraités qui peuvent assurer le transfert de connaissances en faveur des nouveaux travailleurs.
La formation en alternance et la formation continue sont essentielles pour notre secteur
Les formations STEM offrent des possibilités de carrière intéressantes pour les élèves et les étudiants. L'apprentissage en alternance est pour notre secteur un élément clé de lutte contre la pénurie sur le marché du travail. Nos entreprises, dont Lano, ont besoin de personnes compétentes et techniquement qualifiées et sont heureuses de proposer des stages à cette fin. "Cependant, l'afflux d'élèves en alternance reste trop limité. C'est pourquoi nous demandons de promouvoir davantage la formation en alternance et d'éliminer les obstacles qui subsistent encore actuellement", explique Karla Basselier, CEO de Fedustria. Les formations restent évidemment aussi très importantes pour le personnel. "Fedustria souscrit depuis de nombreuses années à la nécessité de la formation continue", ajoute Karla Basselier. C'est pourquoi nos entreprises misent sur des formations spécifiques sur le lieu de travail. Le centre de formation textile Cobot a ainsi procédé, en collaboration avec le VDAB, à la mise en place d'une formation textile pour les demandeurs d'emploi. A l'issue de cette formation, un des participants a suivi un stage chez Lano. "C'est dans l'intérêt de l'entreprise, mais aussi du travailleur, qui peut ainsi renforcer sa position sur le marché du travail et dans l'entreprise", poursuit Karla Basselier.
Un marché concurrentiel sous forte pression
Le marché du tapis traverse actuellement une période de turbulences. Il y a beaucoup de concurrence, surtout de la part de pays à bas salaires tels que la Turquie, et la demande sur les marchés locaux est en baisse en raison de la faible confiance des consommateurs et de l'essoufflement de l'économie. Après une forte augmentation de la demande de produits d'intérieur pendant la crise du coronavirus, les consommateurs ont temporairement modifié leur profil d'achat pour se tourner vers d'autres achats et d'autres activités. L'inflation a également affecté le pouvoir d'achat dans la plupart des pays. Parallèlement, les coûts de production augmentent en Belgique : les prix des matières premières, mais surtout les prix de l'énergie et les coûts salariaux en raison de l'indexation automatique des salaires. La situation est différente dans certains pays voisins, comme la France par exemple, où les prix de l'énergie sont beaucoup plus bas pour les entreprises énergivores. Il en va de même pour la Turquie, les Etats-Unis et la Chine. Il s'ajoute à cela que certains grands pays de l'UE et en dehors de l'UE bénéficient de subventions disproportionnées, ce qui crée des conditions de concurrence inégales.
Nos entreprises se sont adaptées et se concentrent pleinement sur la qualité, l'innovation et la durabilité.
"Nos entreprises ne devraient pas essayer de concurrencer la Chine et la Turquie sur le volume et les prix bas, mais plutôt sur la qualité, les spécialités et le service. L'innovation, la R&D et la durabilité sont nos meilleurs atouts", déclare Karla Basselier, CEO de Fedustria. L'industrie textile flamande s'est en effet modernisée et transformée au cours des dernières décennies. Fedustria compte parmi ses membres de nombreuses entreprises textiles innovatrices, qui sont de plus en plus dirigées par la jeune génération d'entrepreneurs. Ceux-ci doivent également pouvoir compter sur les gouvernements européen, fédéral et régional pour limiter les inégalités concurrentielles. Le besoin s'en fait plus que jamais sentir.
Lano, un parfait exemple de cette stratégie
Malgré une succession de crises (crise financière, crise de l'euro, Brexit, covid, crise énergétique et choc de compétitivité), Lano a réussi à passer de 70 millions d'euros à 120 millions d'euros au cours de la dernière décennie. Pour ce faire, elle a investi massivement dans des niches de croissance (gazon artificiel, moquette d'avion, moquette d'hôtel), dans l'automatisation et la flexibilité de l'outillage et dans la logistique, où Lano souhaite se rapprocher davantage du client local. "Ces dernières années, la course n’a pas été pas de tout repos - en montée, contre le vent et par mauvais temps. Mais un Flandrien prend de l'avance même dans de telles circonstances. Grâce à une équipe de collaborateurs motivés, Lano a effectué un bon parcours ces dernières années. Avec du vent arrière sous la forme d'un climat économique favorable, nous pouvons encore aller bien plus loin. Notre économie ne peut que bénéficier d'un plus grand nombre d'industries", déclare Joe Lano, CEO de Lano.
A propos de Lano
Fondée à Harelbeke en 1929, Lano emploie 450 personnes, dont 410 sur son site principal situé à Harelbeke-Stasegem. Sur un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros, près de 90 % se rapportent aux exportations, principalement vers le Royaume-Uni et l'Europe.
Contacts presse :
Lano : Joe Lano – 0474954082 – joe.lano@lano.be
Fedustria : Anne Laure Mouligneaux – 0497 471 608 – press@fedustria.be