Explorer de nouvelles voies afin de dénicher de nouveaux collaborateurs
Opinion du 24/09/2021 de Fa QuixAujourd’hui, la préoccupation majeure de nombreuses entreprises consiste à trouver de nouveaux collaborateurs. La relance économique a généré de nombreux postes vacants. En Flandre occidentale, où est implantée environ la moitié de nos industries du textile, du bois et de l’ameublement, quelque 50.000 postes vacants sont à pourvoir.
Les sources classiques sont souvent taries en raison de la reprise manifeste dans de nombreux autres secteurs et de la recherche effrénée de talents
Différentes entreprises ont déjà tiré la sonnette d’alarme. Dès lors, certaines commandes ne peuvent être honorées ou ne peuvent l’être qu’avec un retard parfois considérable.
Mais que pouvez-vous et que pouvons-nous y faire ? Poursuivre les recherches. Et tenter d’explorer de nouvelles voies permettant de dénicher de nouveaux talents. En effet, les sources classiques sont souvent taries en raison de la reprise manifeste dans de nombreux autres secteurs et de la recherche effrénée de talents. Et les dirigeants d’entreprises de ces secteurs tiennent un discours identique au nôtre.
Une plus grande activation des demandeurs d’emploi pourrait rapidement pousser l’offre à la hausse, mais ce groupe n’est pas aussi important qu’on peut souvent l’imaginer. Rendre le travail plus ‘lucratif’ serait également utile (par exemple, plus de net pour le brut). En fait, le groupe le plus important est celui des inactifs. La Belgique, davantage que ses pays voisins, compte des centaines de milliers de personnes qui ne travaillent pas et ne recherchent pas d’emploi. Convaincre ces personnes de retourner sur le marché du travail, même à temps partiel, pourrait faciliter les choses. Mais, il ne faut pas s’attendre à des miracles à court terme. Il en va de même pour la réintégration des malades de longue durée, pour laquelle la nouvelle approche douce du ministre Vandenbroucke s’assimilera à un coup dans l’eau.
Faut-il dès lors rechercher une autre source ? Le nord de la France dispose encore d’une réserve de main-d’œuvre raisonnable. Plusieurs milliers de Français travaillent déjà dans nos entreprises, et les expériences sont généralement positives. Une migration économique plus lointaine ? Par exemple, de l’Europe centrale et de l’Est : une issue possible pour les plus grandes entreprises, essentiellement.
N’oubliez surtout pas d’utiliser les canaux existants, à savoir les centres de formation sectoriels Cefret pour les entreprises textiles et Woodwize pour les entreprises du bois et de l’ameublement. Ils mènent plusieurs projets qui touchent des personnes que nous n’atteindrions pas ou rarement, telles que les jeunes et les personnes issues de groupes défavorisés. Naturellement, les formations permettent également de pourvoir aux postes vacants s’accompagnant ‘d’exigences plus élevées’, éventuellement par le biais de transferts internes. Et ces centres excellent en la matière. N’hésitez donc pas à faire appel à leurs services !
Fa Quix, directeur général