Les décisions de fin d'année des gouvernements entraîneront des conséquences dramatiques pour notre prospérité
Opinion du 23/12/2021 de Fa QuixLe Comité de concertation de tous les gouvernements de notre pays s'est réuni pas moins de quatre fois en un mois pour discuter et renforcer les mesures corona. À chaque fois, ces réunions ont fait régner l'incertitude et abouti à de nouvelles restrictions de liberté. Le gouvernement fédéral lui-même parle d'une ‘politique constante’. Il a oublié un mot : ‘politique en constante évolution’. Et malgré la promesse qu'il n'y aurait plus jamais de confinement après les deux premières vagues de contamination, certains secteurs sont à nouveau complètement fermés, comme la culture, les cinémas et les événements, alors qu’ils pouvaient fonctionner de manière totalement sûre. Le shopping aussi fait l’objet de nouvelles mesures restrictives.
Le fait que le gouvernement applique maintenant le dogme vert obsolète contre l'énergie nucléaire hypothèque en effet notre avenir.
Il n'est donc pas surprenant que la confiance du citoyen dans la politique n'ait jamais été aussi faible. Il en va de même chez nos voisins, les Pays-Bas et l'Allemagne. En particulier, le confinement strict aux Pays-Bas, après presque deux ans de lutte contre la pandémie, n'est plus explicable. La politique du yo-yo de notre pays peut également compter sur une compréhension de moins en moins grande. N’allions-nous pas entrer dans le ‘Royaume de la Liberté’ une fois qu'une grande majorité avait été doublement vaccinée ? Un grand nombre de personnes, en particulier les personnes âgées et les plus vulnérables, ont même déjà reçu leur ‘dose de rappel’, et pourtant les restrictions ne cessent de se renforcer. De cette manière, le gouvernement perd toute crédibilité et sape le fondement même de ses mesures.
Et puis encore la décision aux conséquences les plus dramatiques pour notre prospérité : la sortie complète du nucléaire. Irréfléchie, irresponsable et destructrice de prospérité, cette décision ne peut être appelée autrement. Le fait que le gouvernement applique maintenant le dogme vert obsolète contre l'énergie nucléaire hypothèque en effet notre avenir. Nous devrons alors compter principalement sur l'énergie provenant de... l'étranger... l'énergie nucléaire de la France, par exemple, ou le gaz de Russie. Et cela fonctionnera-t-il pendant les mois d'hiver sombres et froids, avec des périodes de ‘Dunkelflaute’ où nous ne pouvons pas compter sur l'énergie solaire ou éolienne ? Pas sûr, parce que nos voisins auront à ces moments-là également besoin de plus d’électricité, et la Russie pourrait vouloir quelque chose en échange...
Nous ne serons plus en mesure d'attirer de nouvelles activités industrielles à forte intensité énergétique ; au contraire, elles risquent même de s’en aller. Et il y a la menace que les entreprises doivent fermer leurs portes à cause de l'incertitude de l'approvisionnement en électricité et des coûts excessifs, ou qu'elles quittent notre pays. Nous nous souviendrons longtemps de ce gouvernement Vivaldi comme celui qui a pris des décisions aux conséquences dramatiques pour notre prospérité. Où est passé le temps où les gouvernements étaient là pour accroître la prospérité et le bien-être des gens et des entreprises ?
Fa Quix, directeur général