Le défi de l’après-pandémie : trouver de nouveaux talents pour nos entreprises
Opinion du 07/05/2021 de Fa QuixLors de l’événement annuel en ligne de Fedustria du 31 mars 2021, nos entreprises membres et nos invités ont indiqué que leur plus grand défi d’aujourd’hui et de demain est la recherche de talents. C’était en tout cas la réponse collective à une des questions du sondage. Il semble même que trouver les collaborateurs adéquats est un obstacle plus important que la conjoncture générale (compliquée), les défis associés à l’‘entrepreneuriat durable’, la paperasserie et la complexité administrative dans notre pays, ou encore l’accès aux crédits et aux liquidités.

Au-delà de la conjoncture, certaines évolutions fondamentales devraient nous préoccuper davantage. Le vieillissement de la population par exemple, car à partir de cette année, le marché du travail comptera plus de sorties (pension) que d’entrées. Un problème quantitatif se pose donc. D’un point de vue qualitatif, le marché de l’emploi fait aussi face à un certain déséquilibre. Les talents recherchés par les entreprises ne correspondent pas (toujours) à l’offre présente sur le marché du travail.
En outre, aujourd’hui, de très nombreuses personnes ne se lancent pas sur le marché du travail. En comparaison avec nos pays voisins, ce groupe représente 10 % de la population active. C’est-à-dire qu’en Belgique, environ 500.000 personnes ne se présentent pas sur le marché de l’emploi, alors que c’est le cas dans nos pays voisins ! Comment rendre ces personnes actives ? Ne pas avoir de diplôme ne constitue pas un obstacle. À l’exception des profils techniques mentionnés ci-dessus, près de la moitié des postes vacants ne posent aucune condition de diplôme, d’âge ou d’expérience. Il suffit d’avoir la volonté et la motivation. Dans nos secteurs, il existe suffisamment de possibilités pour intégrer les nouveaux arrivants dans une entreprise en les formant (sur le lieu de travail ou non). Si nous ne parvenons pas à faire travailler davantage de personnes, nous passerons à côté d’un double objectif : plus de travailleurs dans les entreprises, et plus de revenus pour notre Sécurité sociale.
Contacter les centres de formation sectoriels peut sans aucun doute aider les entreprises : Woodwize pour les entreprises du bois et de l’ameublement, et Cefret pour les entreprises du textile. Ces centres aident les entreprises à former leurs nouveaux collaborateurs et peuvent les soutenir dans leur recherche de travailleurs appropriés. Contactez-les, c’est leur mission sectorielle de vous soutenir dans votre recherche de nouveaux talents.
Fa Quix, directeur général
Au-delà de la conjoncture, certaines évolutions fondamentales devraient nous préoccuper davantage. Le vieillissement de la population par exemple, car à partir de cette année, le marché du travail comptera plus de sorties (pension) que d’entrées. Un problème quantitatif se pose donc. D’un point de vue qualitatif, le marché de l’emploi fait aussi face à un certain déséquilibre. Les talents recherchés par les entreprises ne correspondent pas (toujours) à l’offre présente sur le marché du travail.
En outre, aujourd’hui, de très nombreuses personnes ne se lancent pas sur le marché du travail. En comparaison avec nos pays voisins, ce groupe représente 10 % de la population active. C’est-à-dire qu’en Belgique, environ 500.000 personnes ne se présentent pas sur le marché de l’emploi, alors que c’est le cas dans nos pays voisins ! Comment rendre ces personnes actives ? Ne pas avoir de diplôme ne constitue pas un obstacle. À l’exception des profils techniques mentionnés ci-dessus, près de la moitié des postes vacants ne posent aucune condition de diplôme, d’âge ou d’expérience. Il suffit d’avoir la volonté et la motivation. Dans nos secteurs, il existe suffisamment de possibilités pour intégrer les nouveaux arrivants dans une entreprise en les formant (sur le lieu de travail ou non). Si nous ne parvenons pas à faire travailler davantage de personnes, nous passerons à côté d’un double objectif : plus de travailleurs dans les entreprises, et plus de revenus pour notre Sécurité sociale.
